Voici le conte de Noël rédigé par mes soins. Bonne lecture !
Le Noël révélateur de Jack
Cette histoire débute le 20 Décembre 2009 dans une petit ville d'Amérique du Nord. Nous étions à 4 jours de Noël. Les habitants étaient joyeux et sympathiques. Cette période remplissait leurs cœurs de joie. Un sentiment de pardon pour une partie et de rédemption pour d'autres. Plus d'ennemis, juste une grande...Famille. Famille était le mot juste. Les lumières scintillaient dans la ville, une odeur de pain d'épice régnait sur le centre ville et les enfants s'émerveillaient devant les vitrines maintenant remplies de jouets. Tous étaient heureux sauf un. Cette personne se prénommait Jack. Il était le garagiste de la ville et ne vivait que pour son travail. Il n'avait que très peut d'amis. Il n'avait jamais su pourquoi d'ailleurs. Son hygiène plus que précaire ? Son égocentrisme plus que prononcé ? Son manque d'intérêt mis à part pour les voitures ? Ou alors tout simplement, son caractère. Jack était âgé de 34 ans, était célibataire et cela lui convenait parfaitement. En voyant les enfants et leurs parents passer devant son garage il se remontait le moral en pensant :" Au moins, pas de cadeaux à faire ! Et puis, quel est 'l'intérêt d'avoir des enfants ?"... Et Jack continuait tranquillement sa vie entre la révision de moteurs et la pose de pneus neige.
Nous étions maintenant le 21. Plus que trois jours avant les festivités. Les touristes affluaient et les clients aussi. Jack aimait cette période. Un gros revenu pour peut de dépenses. Il était une des rares personnes dans le cas. Pas de cadeaux à faire, pas de repas à préparer, pas besoin de se changer... Il était aux anges. Dans la soirée, Jack sirotait tranquillement sa bierre devant un vieux *
mot inacceptable* quand soudain, une explosion se fit entendre. Il prit ses clefs et alla à la porte pour voir se qui se passait. Rien d'anormal à l'horizon. Pas de feux, pas de corps, rien. Tout semblait normal mis à part l'inactivité de la ville... Cela ne tracassais pas Jack. Il aimait la solitude.
Le lendemain matin, nous étions à deux jours de Noël mais la ville était calme. Plus de rires d'enfants, plus d'odeur de pain d'épice, Rien. Le silence complet. Jack se posa quand même quelques questions : "Ou sont ils ? Qui va venir me demander des pneus neige maintenant ? Et surtout, cela avait il un lien avec l'explosion d'hier ?" Il prit son manteau et décida de "visiter la ville". Tout était désert. Jack avait bien tenter de joindre ses amis mais rien, pas de réponses. Il avait beau crier, hurler, personne ne répondait. Il prit l'annuaire et tenta d'appeler un autre état. De nouveaux, son appel fut inutile. Jack du se rendre à l'évidence. Ils étaient tous morts. Mory, Henriette, Franck, Patricia ( Oui, il n'avait que quatre amis) étaient morts. Bizarrement, il avait la compétence de s'en foutre royalement. Il pouvait faire se qu'il voulait quand il voulait. Plus personne pour critiquer son odeur de transpiration, ses habits démodés et son vocabulaire. Certes tout le monde avait disparu, il restait quand même un air de Noël en suspension dans l'air. Cela ne lui déplaisait pas. Des outils gratuits, de l'huile de moteur à profusion,... Il en était presque heureux ! C'était son premier Noël comme il le voulait. Au calme. Jack passa sa journée à fouiller dans les magasins, les voitures, etc. Il rentra chez lui et se coucha. Demain, à l'aube de Noël, il pourra "flâner" en ville tranquillement.
Jack se réveilla aux alentours de 9 heures du matin. "*
mot inacceptable*de soleil !" Cria t-il violemment quand il se réveilla. Il prit un rapide petit-déjeuner et quitta son appartement. Il marcha tranquillement en ville, son tournevis dans la poche arrière droite pour pouvoir fracasser la moindre vitrine qui lui plaisait. Une fois cette petite visite terminée, il rentra à son garage. Il y aperçu quelque chose d'inhabituel, quelque chose de "propre" et "en bon état". Jack était tiraillé par la faim mais décida d'aller jeter un coup d'œil. C'était probablement un voiture. Elle était cachée sous un grand drap blanc. Il leva ce voile pour apercevoir le rêve de tout garagiste et de fan d'automobiles : Une Bugatti veyron 16.4L. Jack fixa la voiture durant 10 bonnes minutes sans rien dire mis à part un petit "Oh *
mot inacceptable !" Discret. Il l'inspecta en profondeur. Rien que pour voir tous les détails extérieurs, 4 heures étaient passées. Il voulu ouvrir la porte pour enfin la conduire et baver devant la tableau de bord en cuir de poulet (on fait du cuir avec du poulet, seulement pour l'élite !) mais malheureusement, les clefs n'avaient pas l'air d'être dans le coin. Il prit son tournevis pour démonter la serrure. Il remarqua une inscription sur la vitre conducteur : "Dieses Alarmsystem ist der Erfolg Deutschlands". Mais Jack s'en fichait. Les alarmes, il les connaissaient. Il démonta avec excitation le barillet, entra dans la voiture et s'assit sur les sièges en cuir (de poulet). La voiture sentait encore le neuf. Jack ferma la porte s'amusa avec le volant et les vitesses. Un plaisir enfantin. Mais un quelque chose gâcha ce moment d'extase pur. Un son plus précisément. Un petit "clic" qui n'annonçait rien de bon. Il tenta de sortir mais la porte était bloquée. Il avait faim et était enfermé dans une voiture. Il tenta de casser les vitres avec son tournevis mais pas moyen, c'était du verre blindé. Les coups contre le verre faisaient presque le bruit de rires moqueurs. Jack était désespéré. Il était épuisé, il avait démonté le tableau de bord mais rien ne fonctionnait. A bout de force, il s'endormit.
Nous étions le jour de Noël. Jack était coincé dans cette voiture depuis maintenant 8 heures. Il ne voyait plus aucun moyen pour s'en sortir. Il était désespéré. Il hurla contre la voiture, contre ses développeurs et ses constructeurs. Il mourrait de faim et de soif. Il avait tenter de manger ses sièges en cuir mais cela n'avait pas les mêmes valeurs nutritives que du vrai poulet. Après avoir tout essayé, il tenta de lire le manuel de bord. Seul hic, il était en allemand. Jack se maudit alors de ne jamais avoir étudié l'Allemand. Il regrettait de n'avoir personne pour venir l'aider. Il insulta l'explosion, toutes les personnes mortes et pour finir, lui même. Il comprit que la vie était faite d'amitié, d'amour, de relations humaines en générales. Ce qu'il n'avait jamais eu. Jack repensa à toutes ces histoires autours de fêtes. Pour lui, elles ne servaient qu'a recevoir des cadeaux hors de prix, devoir s'habiller comme il faut, être heureux,... Quand soudain, une idée arriva à son cerveau. Le sens vrai sens de Noël, le sens pur, ne serait il pas celui du partage ? Pas le partage matériel, mais bien le partage naturel. Celui entre un homme et un enfant par exemple. Jack comprit enfin pourquoi les fêtes étaient tant apprécies sur Terre... Il se mit à pleurer en repensant à ses actes purement égoïstes. Quand soudain, la porte de la voiture se déverrouilla. C'était Mory. Mais, n'était il pas sensé être mort ? Jack suivi Mory jusqu'au centre ville. Tout le monde était là. Un grand repas de fêtes les attendait. Les enfants déballèrent leurs cadeaux, les parents, émèches après quelques verres de vin, s'embrassaient sous le gui. Et Tout le monde était heureux. Nous étions le 24 Décembre à 00h00 et pour la première fois de sa vie, Jack était heureux d'être là, dans la foule, entouré de ses amis d'un soir. Tout le monde chantait, souriait, s'amusait et surtout, partageais leur joie, leur amour. Noël avait retrouvé sa signification.
Fin.
Ps : Merci pour vos avis. Et pour le "happy end", j'étais obligé, c'est Noël !